Khazen

Excellence,

​Former un nouveau gouvernement, approuver la tenue d’élections parlementaires anticipées, adopter une nouvelle loi électorale, et élire le président de la République en les délais prévus constituent des échéances constitutionnelles inéluctables et nécessaires, mais ne sont pas suffisantes en elles-mêmes pour le redressement du Liban, si une rectification de la politique générale du pays n’est adoptée. Laquelle ne se fera que par le biais del’approbation de la neutralité du pays et l’adoption de la stratégie de défense, ainsi que le contrôle des frontières avec la Syrie, la rectification de la politique étrangère et le regain de saines relations internationales. ​Ces étapes majeures doivent précéder les réformes souhaitées. Force est-il de constater que la désassociation ou la neutralité du Liban institue la porte d’entrée fondamentale pour parachever la mise en œuvre des dispositions encore inapplicables de la Constitution, réformer l’administration et lutter contre la corruption. Cela rétablirait la confiance enl’Etat libanais des pays amis et de la communauté internationale, tout comme des Libanais, tant résidantau pays qu’expatriés, et des investisseurs. Ce qui conduirait sans le moindre doute à tirer profit des résolutions du « Groupe International de Soutien au Liban (GSI) » et des décisions de la conférence « CEDRE ».