You can find herebelow a letter sent to Prince Cosme III, Grand Duc of Toscane. In this letter, The Maronite nation shows gratitude and appreciation for the support, hospitality and solidarity of the Medicis family towards Prince Emir Fakreddine, as well as Cheikh Abou Nader el Khazen and his son Abou Naufel, who were fighting against the Muslims and were forced out of Lebanon to Florence. Cosme II is the son of Grand Duc Ferdinand II of Medicis, whose parents are Cosme II de Medicis and Marie Madeleine of Austria.
The author of this book Fauste Nairon De Bane is considered as one of the most brilliant students of the Maronite School. His work "Essai Sur Les Maronites (Roma 1679)", that was translated from Latin by his sister Benoite and reedited by Father Abbot Boulos Naaman, has contributed according to Father Naaman, to the formation of the vision Maronite Church has of itself regarding other churches, and to the rectification of the judgments formulated against it in the past in order to establish healthy relations between all concerned parties.
The Khazen family has been and still is one of the most influential families in the history in Lebanon and specifically among Christians and the Maronite Church.
Au Sérénissime Prince Cosme III Grand Duc de Toscane
Fauste Nairon De Bane Souhaite Sempiternelle Félicité
Vous trouverez, Sérénissime Prince, dans mon préssent Ouvrage, de ma part & de la part de toute la Nation des Maronites, un monument de gratitude envers la Famille Médicis. Nous avons présents en mémoire le nombre et la grandeur des bienfaits par lesquels, depuis les temps passés jusque de nos jour, elle nous a réconfortés avec une extreme munificence. Nous avons en mémoire, dis-je, avec quelle libéralité et bienfaisance Cosme de Médicis Votre Aieul a traité, non seulement L’Emir Fakreddine, combattant d’avant-garde de notre Nation, mais aussi Abou Nader Khazen accompagné d’Abou Naufel son fils, Maronites d’élite, lorsqu’a Florence, la Tyrannie des Musulmans les a pressés de se retirer. Nous n’ignorons pas la munificence exceptionelle dont a fait l’expérience Abraham Ecchellensis, méritant au plus haut point de la République des Lettres et trés proche de moi par le sang, de la part du Grand Duc Ferdinand, ainsi que de de Léopold son Frére, depuis lors Son Excellence Révérendissime le Cardinal; grace a leur accord, la version d’Appolonius de Pergée, qui faisant defaut au Monde des Lettres, fut par lui exécutée a partir de l’Arabe: non tentée par d’autres, vu son extreme difficulté, lui la rendit selon les regles du Latin. Gardant en mémoire tant de bienfaits, je présente ce mien travail accompli en faveur de ma Nation si dévouée a votre Famille Sérénissime; j’ai pensé ne pouvoir l’offir qu’a Votre Altesse Sérénissime, alors qu’a tant de titres il Vout etait tres légitement du. La seule raison de mon Devoir & la gratitude ne sont pas, toutefois, mon unique mobile; il s’y ajoute un certain besoin de secours, car, en défendant nos chers Maronites, dans la discussion j’ai certes pour moi de tres grands Savants, mais par comparaison peu nombreux ou mal connus du Monde Européen. C’est pourquoi, meme si je démontre ce que j’affirme par de lumineux arguments, j’ai du chercher l’appui d’une personne telle que Vous, pour etre mon tres puissant & tres bienveillant Protecteur. Veuillez donc accueillir celui qui se réfugie aupres de Vous & luis accorder votre faveur.
A Rome.